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Mémoire de la présence Française au Maroc à l'époque du Protectorat
 
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 L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934

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Paul CASIMIR





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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMar 11 Mar - 8:07

page 284

BIBLIOGRAPHIE DU XI° CHAPITRE


Eudel (P.). — Dictionnaire des bijoux de l'Afrique du Nord. Paris, Leroux, 1906.

Kuhnel. — Islamiche Kleinkunst.

Lavoix (H.). — Les Azziministes.

Migeon (G.). — Manuel d'Art Musulman. Arts plastiques et industriels.

Prisse d'avennes. — L'art Arabe.




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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMar 11 Mar - 8:12

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Fig.   192.
Frontispice   d'un    Coran.    Le    Caire   (XVII°  siècle).

CHAPITRE   XII

_____

L'Enluminure   et   la   Peinture.
La  Calligraphie.

_____


  LA MINIATURE  ET   LA PEINTURE

Nous avons vu, dans nos précédentes observations, que la plupart des chefs-d'œuvre des époques les plus anciennes de l'art musulman avaient complètement disparu et que l'on en était souvent réduit à les ima­giner selon les descriptions des historiens.
Les mêmes remarques doivent malheureusement se faire pour la peinture, qui, cependant, d'après cer­tains écrivains, tels que Makrizi, fut très en honneur en Egypte et en Syrie. De nombreux artistes furent



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMar 11 Mar - 8:20

page 286

chargés par les sultans de décorer leurs palais. Cette lointaine période de brillante et merveilleuse prospé­rité pour les peintres nous laisse quelque peu rêveurs, si nous la comparons à la dure époque d'incertitude, de trouble et d'indifférence qu'ils subissent de nos jours dans tous les pays dits « civilisés ».

L'historien Makrizi a donné des descriptions assez détaillées sur les œuvres des plus célèbres artistes du Caire, pendant la période Fatimide.


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Fig. 193. Motif d'enluminure d'un manuscrit (Maroc).

C'étaient d'abord Abou-Bekr; puis Ahmed-ibn-Yousouf, surnommé « el Housta », le peintre; et Mohammed-ibn-Mohammed. C'étaient surtout Kosseïr et Ibn-Aziz, dont les fresques réalistes, représentant des danseuses enveloppées de draperies légères, remplissaient d'admiration par leurs effets de lumière et par leur saisissant relief. C'étaient encore Schadja-ed-din-ibn-Daïa, à la fois peintre et ambassadeur, qui fut chargé par le Sultan Beïbars de porter au prince Mongol Berekeh « trois tableaux à fond d'or, faits de sa main, qui représentaient les cérémonies du pèlerinage de la Mekke ».

Quant aux œuvres de peinture persane, il ne sub­siste absolument rien. Il y eut cependant aussi, en



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L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan114

Fig. 194. - Miniature. Groupe de femmes dans un intérieur ( Perse )
( Archives photographiques d'Art et d'Histoire. )



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Perse, de grands peintres de fresques, d'après ce que disent les historiens des plus anciennes époques.

Si nous n'avons pas l'avantage de pouvoir admirer quelques-unes de ces œuvres remarquables, il nous reste fort heureusement les merveilleuses collections de miniatures et d'enluminures qui nous permettent d'apprécier, dans tout leur éclat, les qualités les plus caractéristiques de l'art graphique et pictural musul­man.

C'est en Perse et en Turquie que l'art de la minia­ture s'épanouit pleinement, et de nombreux spécimens magnifiques de ces régions musulmanes enrichissent les grandes bibliothèques mondiales. Un luxueux ouvrage de M. Blochet reproduit, d'une manière par­faite, les plus célèbres compositions des miniaturistes Persans (1).

Ces miniatures représentent des scènes anecdotiques ou illustrent des légendes poétiques où des groupes de personnages sont le plus souvent imaginés sur des fonds de paysages enchanteurs, dans lesquels les cyprès et les arbres en fleurs apportent une note à la fois mélancolique et gracieuse, d'une originalité puissante (fig. 194, page 287). Une autre caractéristique est l'ignorance des artistes persans en ce qui constitue les lois de la perspective et des plans fuyants. Les groupes de personnages sont placés les uns au-dessus des autres, tous de la même grandeur, malgré les distances différentes, ceux situés logiquement au fond du tableau étant aussi détaillés que ceux des premiers plans.
Enfin, une remarque qui s'impose est le rôle important


_____


(1) E. Blochet : Les enluminures des manuscrits Orientaux de la Bibliothèque Nationale.


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L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan115

Fig. 195 - Enluminure d'un Coran (Perse)
Legs Marteau, Musée du Louvre
( Archives photographiques d'Art et d'Edition ).
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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:10

page 290


joué par la calligraphie dans les compositions des peintres miniaturistes (fig. 195, page 289). Nous étudierons plus loin les diverses formes des caractères arabes, depuis le coufîque jusqu'à l'écriture cursive dont nous admirerons, au Maroc, la souplesse et l'élégance dans la somptueuse décoration des Tombeaux Saadiens.

Il n'a presque rien subsisté des plus anciennes miniatures persanes, qui, d'après les historiens, auraient été imaginées vers le XII° siècle. Mais, fort heureusement, quelques grandes bibliothèques ont eu le précieux privilège de conserver, des belles périodes persanes du XIII° au XVI°e siècle, de magnifiques échantillons de l'Art des miniaturistes.

La Bibliothèque Nationale possède, de la période du XIII° siècle, de très rares manuscrits enrichis d'illustrations admirables, parmi lesquels je signalerai ceux connus sous le nom de « Séances de Hariry qui furent exécutés, pour des Khalifes de Bagdad, par des artistes originaires de Mésopotamie.

Ces miniatures sont de purs chefs-d'œuvre par la perfection et la finesse du dessin, par l'originalité profonde de la composition et par l'élégance du style, Ce sont, tantôt des scènes de cavaliers porteurs d'étendards dont la silhouette découpe sur le fond de somptueuses arabesques, tantôt des groupes de personnages et d'animaux encadrés d'arbres stylisés, d'un puissant caractère. Au point de vue technique, ce qui est particulièrement remarquable, c'est que parfois, sur la même planche, le modelé des figures et des animaux est d'un réalisme aigu, tandis que les arbres du paysage qui les entourent sont traités en simples aplats suivant cet esprit de synthèse si propre aux artistes musulmans. La période correspondant en Perse à la dynastie mongole ne nous a pas laissé des œuvres


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d'art aussi nombreuses ni aussi parfaites que celles des autres époques. Cela tient sans doute, pour une large part, à la vie troublée, continuellement boule­versée par les guerres et les pillages, que menèrent les Mongols. C'est aussi pour cette cause que les sujets choisis par les artistes étaient le plus souvent des scènes de combats et de rapts. Les scènes de chasse avaient aussi leurs préférences et nous en avons un beau témoignage dans les remarquables miniatures que possède l'érudit collectionneur, M. Henri Vever. L'une d'elles représente des cavaliers chassant des antilopes. Cette peinture est d'un caractère primitif très saisissant. Elle est dessinée d'un trait lourd et brutal, avec des fautes de proportions, mais c'est une œuvre pleine de vie et de mouvement.

Parmi les scènes de bataille, il faut signaler celles des ouvrages classés sous le nom de Chroniques de « Rachid ed Din », qui furent exécutés au commen­cement du XIV° siècle. L'un d'eux appartient au fond persan de la Bibliothèque Nationale et un autre à la Bibliothèque de l'Université d'Edimbourg. Ce sont des compositions très vivantes, d'un dessin net, d'une cou­leur sobre, où l'on apprécie la sensibilité de l'artiste devant les beaux paysages et le caractère décoratif des groupes de personnages, traités largement, comme des esquisses pour de grandes fresques.

Dans la plupart de ces œuvres, comme dans celles du siècle suivant, l'influence chinoise est très mar­quée.
A la période Mongole, succéda, en Perse, celle des Timourides.

C'est à Hérat capitale de la province persane du Khorassan, que, vers la fin du XIV° siècle, sous le règne des princes Timourides, les artistes minia­turistes trouvèrent les encouragements généreux qui


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page 292

leur permirent de développer brillamment leurs talents et de créer une école dont les œuvres sont universellement admirées.
Une des caractéristiques les plus singulières de cette époque est l'influence nettement chinoise que l'on observe dans la plupart des peintures. Cette impres­sion est surtout frappante dans les dessins d'animaux.


L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan116

Fig. 196 - Motif d'ornementation d'un Coran.
( Le Caire, XVI° siècle ).
La Bibliothèque Nationale de Paris possède quel­ques merveilleux spécimens de cette école, parmi les­quels il faut citer « L'apocalypse de Mahomet », exécuté à Hérat, au début du XV° siècle, sous le règne de Chah Rokh.

« Mahomet, monté sur la jument Bourak, précédé de l'archange Gabriel, ou entouré d'anges, pénètre dans les régions du monde mystérieux


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où il rencontrera les prophètes Noé et Idris. Les figures d'anges ont encore la rondeur joufflue et les yeux bridés de l'Extrême-Orient; les fonds enluminés de bleu de cobalt sont traversés de nuages en forme de tchi Chinois (1). »

Pendant tout le XV° siècle, la pléiade des peintres persans de Hérat illustre de ses miniatures des poèmes délicats et des histoires de chasse commandés par des Princes Timourides.
C'est sous cette brillante école que se créèrent ces compositions délicieuses, qui s'affinèrent encore au siècle suivant, où la flore orientale intervient avec tant de grâce encadrant les personnages de ses charmantes arabesques.

Nous avons déjà vu, dans de précédents chapitres, que le XVI° siècle fut, en Perse, une des époques les plus étincelantes et que, sous l'influence des Sultans Séfévides, les monuments les plus somptueux s'édi­fièrent.
Pendant cette florissante période, les peintres et les miniaturistes exécutèrent d'admirables chefs-d'œuvre, dont beaucoup sont heureusement conservés dans les collections et les bibliothèques. C'est, on peut le dire, l'apogée de l'art persan, où les qualités particulières de ce style, qui sont la délicatesse et la grâce du dessin, la préciosité de la couleur et, par-dessus tout, ce sentiment profond de l'harmonie, s'affirment magistralement et atteignent l'absolue perfection (fig. 197, page 294).

Quelques historiens de l'art persan lui reprochent une certaine mièvrerie, mais cette opinion me paraît injuste; en réalité, les artistes persans étaient de fidèles observateurs de la nature, d'une sensibilité


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(1) Migeon : Manuel d'Art Musulman, op. cit.


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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:29

page 294

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Fig. 197 - Miniature. Intérieur de mosquée
( Perse, XVI° siècle )
Musée des Arts Décoratifs.
( Archives photographiques d'Art et d'Histoire )


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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:35

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extrême; leur dessin, comme celui des primitifs italiens et flamands, comme aussi celui des artistes japonais, était d'une netteté et d'une précision mer­veilleuses. Certains portraits sont, pour la pureté du trait, comparables à ceux de nos plus grands maîtres.
Un des artistes qui paraissent avoir eu le plus d'influence sur les tendances et les recherches nou­velles des illustrateurs de cette époque, est le célèbre peintre Behzad. Il était originaire de Hérat, où il fit d'ailleurs sa réputation, vers la fin du XV° siècle, sous le règne du Sultan Housseïn dont il fit, paraît-il, le portrait.

C'est au cours de cette première phase de sa vie que ce grand peintre exécuta les illustrations du fameux « Bostan » de Saadi, magnifique ouvrage qui figure à la Bibliothèque du Caire. Parmi les plus belles pages de ce livre rare, nous détacherons particulièrement « un intérieur de mosquée » d'une somptuosité déco­rative incomparable par ses détails d'architecture qui encadrent, avec un art magistral de la composition, des groupes de personnages dans d'émouvantes atti­tudes de prière.

Behzad alla ensuite à Tebrîz, où il travailla pour le sultan Séfévide Chah Ismaïl-ibn-Haïdan. C'est à cette époque qu'il traça, sans doute, ces beaux dessins dont le Musée du Louvre a la bonne fortune de posséder un exemplaire.

A notre vif regret, la place manque ici pour décrire en détails, comme nous l'aurions désiré, quelques-uns des nombreux chefs-d'œuvre créés par d'autres grands artistes de cette époque splendide. Nous donnons ici la reproduction d'un magnifique portrait qui figure au Musée de Boston (fig. 198, page 297).
M. Migeon a donné sur eux, dans son manuel, de précieux renseignements. Mais, comme nous l'avons déjà signalé,


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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:39

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c'est surtout M. Blochet, le savant con­servateur à la Bibliothèque Nationale, qui a réuni, sur ce sujet, dans ses ouvrages, la documentation la plus complète et la plus luxueuse.
Parmi cet ensemble de merveilles si prodigieux qu'il est bien difficile de choisir, nous ne pouvons que citer rapidement « l'Histoire des Prophètes » et les « Poèmes de Djami », illustrés par Mahmoud Cheikhzadeh, qui appartiennent à la Bibliothèque Nationale de Paris; le « Khamseh » ou les cinq poèmes de Nizami, du peintre Kasim Ali, qui figure au British Muséum; les portraits d'un dessin admi­rable par Agha Mirek; et, enfin, les poèmes sur « le verger », le « jardin des roses » et le « Chah Nameh », magistralement ornés de miniatures par Sultan Mouhammad.

Dans toutes ces œuvres, on est confondu d'admira­tion devant la somptuosité des compositions décora­tives, devant la grâce et le charme des paysages fleuris où les silhouettes des cyprès sont si sédui­santes, et devant la noblesse des personnages dont le vivant réalisme n'exclut pas la délicatesse du style.

En Egypte, la richesse d'ornementation et l'im­mense variété des motifs des miniatures et des enlu­minures des Corans représente aussi, dans l'histoire de l'art musulman, un ensemble considérable qui doit être examiné avec intérêt.
Evidemment, nous ne retrouvons pas, dans ces œuvres, la grâce et le charme des compositions per­sanes. Les miniatures égyptiennes ne comprennent pas de personnages. Toute l'imagination des artistes se cantonne dans la recherche des combinaisons géo­métriques. Le décor floral se mêle aussi parfois aux arabesques. Les colorations les plus vives et les plus



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:41

page 297

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan118

Fig. 198 - Miniature. Portrait ( Perse )
Musée de Boston.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:47

page 298

franches complètent par leur éclat la somptuosité des fantaisies polygonales.

Les Corans les plus remarquables qui ont pu être conservés sont ceux de la Bibliothèque Khédiviale du Caire.
Il y a là des spécimens particulièrement rares, dont l'harmonie colorée est presque toujours composée de rouges, de bleus et de verts, cernés de noir, et surtout d'or fin, souvent recouvert d'un glacis de laque pourpre.

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan119

Fig. 199. -— Détail d'ornementation d'un Coran.
Tombeau du Sultan El Ghoury, Le Caire (XVI° siècle).


Parmi les plus beaux de cette collection, nous signalerons, pour la période du XIV° siècle, ceux du Sultan Châban, splendidement ornés de compositions poly­gonales entremêlées d'arabesques florales, savantes stylisations de tulipes et de roses d'une extrême finesse.

Nous citerons aussi, de la même époque, les Corans de la Mosquée de Qeyçoun, et ceux du Sultan Barkouk, où l'ornementation polygonale, d'une précio­sité incomparable, se mêle également aux motifs fleuris dont les enroulements gracieux se détachent en traits d'or rehaussés de couleurs tendres sur des fonds noirs.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:51

page 299

On a conservé., au Caire, de belles pages de Corans datant des XV° et XVI° siècles.
Parmi ces documents rares, les uns avaient appartenu au Sultan El-Moeyyed, les autres provenaient du tombeau du Sultan El Ghoury (fig. 199, page 298).

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan120

fig. 200. — Page enluminée d'un manuscrit (Maroc).




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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 7:56

page 300

Enfin, quelques beaux spécimens de Corans du XIII° et du XIV° siècle figurent au British Muséum et au Kensington Muséum de Londres.

En Afrique du Nord, les anciens Corans étaient, comme ceux du Caire, ornés d'enluminures compo­sées de motifs géométriques et floraux.

Au Maroc, il y a certainement de très rares exem­plaires dans les principales mosquées, notamment dans celle de Karaouiyine, à Fez. Mais on sait que les Européens ne peuvent y pénétrer et nous avons été réduits, jusqu'à présent, aux renseignements assez vagues qui nous sont donnés par les Fqih et les Uléma. Quelques grands caïds et quelques notables possèdent encore de beaux ouvrages décorés d'enluminures. Si El Hadj Thami Glaoui, pacha de Marrakech et grand caïd du Sud, nous en fit voir, un jour, dans son palais quelques spécimens remarquables. Mais la tradition se perd, comme partout, et c'est vraiment dommage (1) (fig. 200, page 299).

A Rabat, par exemple, un seul vieux « Maallem », enlumineur, véritable artiste, serait capable de trans­mettre à de jeunes élèves la technique si délicate de son métier. Malheureusement, une sotte jalousie pro­fessionnelle l'avait, jusqu'à ces derniers temps, empê­ché de se plier à confier à d'autres les éléments de son art. Nous savons cependant que le service des Arts indigènes s'attache, en ce moment, à la rénova­tion de l'enluminure, et nous souhaitons qu'il réus­sisse.


_____


(1) Depuis que ce chapitre a été rédigé, les Européens ont été autorisés à pénétrer dans la bibliothèque de la Karaouiyine, à Fez. M. L. Brunot, directeur de l'enseignement musulman au Maroc, me signale qu'il y a vu de belles enluminures.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 8:03

page 301

LA   CALLIGRAPHIE

Comme on l'a maintes fois observé dans les précé­dents chapitres, les inscriptions coraniques sont inter­venues pour une large part dans le décor musulman.
Les Arabes s'en servaient d'abord pour l'ornemen­tation des monuments. La forme la plus ancienne est

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan121
Fig.  201. — Motif  d'angle  d'un tombeau.  Ecriture  cursive.
Mausolée   des   Saadiens,   à  Marrakech.

appelée « Koufique » (coufique) , du nom de Koufa, ville de Babylonie qui fut, au VII° siècle, la capitale de l'Em­pire Islamique.
La caractéristique du coufique est la prédominance des lignes droites, verticales et horizontales, d'un style très simple, constituant une écriture large.

Il y a plusieurs types d'écriture coufique : le cou­fique simple, qui est le plus ancien (fig. 202, page 302) ; le cou­fique rectangulaire; le coufique fleuri, appelé aussi Karamatique, et le coufique tressé.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 11:43

page 302

De beaux exemples du coufique simple se trouvent sculptés dans la pierre de certaines mosquées du Caire, notamment à l'encadrement du portail de celle d*El Hakim (XI° siècle); en Espagne, à celle de Cordoue. Au Maroc, on l'observe avec quelques variantes, sur les belles portes monumentales des Oudaïas, à Rabat, et de Bab Agnaou, à Marrakech (XII° siècle). Là, les lettres sont toujours verticales, mais certaines d'entre elles commencent à s'orner de quelques enrou­lements foliacés, très sobres, qui marquent déjà la tendance des artistes de cette époque vers un accom­pagnement d'arabesques curvilignes. D'autres lettres se rejoignent entre elles pour former une sorte de petite arcade.

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan122

Fig. 202. — Inscription coufique simple (Perse)  (X° siècle).

Le coufique rectangulaire, exclusivement composé de lignes droites, parallèles, les unes verticales, les autres horizontales se coupant à angle droit, donne des effets décoratifs remarquables. Généralement dis­posés en carrés, ces caractères reproduisent, sur cha­cun des côtés du carré, la même phrase Coranique, qui se répète ainsi plusieurs fois, comme une sorte de « leit motiv » à la gloire d'Allah (fig. 203, page 303).



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On en trouve de curieux spécimens dans le décor de quelques mosquées du Caire, et, en Algérie, à la Mosquée de Sidi Bou Medine, à Tlemcen, principale­ment dans les revêtements céramiques. Au Maroc, il subsiste de ce genre d'écriture quelques intéressants panneaux de bois sculpté, dans les médersas de Fez et de Marrakech.

Le coufique fleuri a pour base la forme de l'écri­ture coufique simple, mais ses caractères sont moins rigides; les angles commencent à s'arron­dir, et le fond s'agré­mente d'arabesques flo­rales.

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan123

Fig. 203. — Motif d'écri­ture coufique rectan­gulaire.
Cette formule décora­tive apparaît déjà en Egypte sur les mosquées Fatimides des XI° et XII° siècles, parmi les­quelles nous citerons celles d'El Hakim et d'El Azhar, et plus tard, au XIV° siècle, à la Mosquée du Sultan Hassan. On en trouve aussi des exem­ples dans la décoration des monuments de l'Afrique du Nord, ainsi qu'en Espagne, à l'Alhambra de Grenade et à l'Alcazar de Séville. Signalons, entre parenthèses, que les céramistes andalous se servirent des carac­tères coufiques pour décorer quelques-unes de leur plus belles pièces. Parmi celles qui subsistent, il faut citer le superbe vase lustré de Malaga, datant du XIV° siècle, qui porte au milieu de sa panse une ins­cription d'un style profondément original.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyMer 12 Mar - 11:55

page 304

Cet objet rare appartient au Musée de l'Ermitage de Pétrograd.

En Algérie, la Grande Mosquée de Tlemcen pré­sente d'intéressantes bandes d'écriture coufique fleurie. M. G. Marcais en a minutieusement étudié les moindres détails, et signalé notamment la dispo­sition caractéristique de celle qui forme le cadre du mihrab.

Au Maroc, le coufique fleuri s'enrichit d'entrelacs et les angles s'arrondissent plus mollement que dans le type égyptien formant un acheminement très net vers l'écriture cursive.
Parfois, l'imagination surprenante des artisans leur fait surmonter les lettres verticales de sortes de por­tiques entrelacés. Parfois aussi, les caractères verti­caux sont prolongés à leur sommet par des motifs tressés d'un bel effet décoratif.
Cette formule de coufique tressé a, du reste, des origines très anciennes, puisqu'on en peut observer à la Maksoura de la Mosquée de Kairouan (XI° siècle).

En Syrie, M. de Lorey a découvert, dans un mau­solée de Damas, un cénotaphe décoré d'une inscrip­tion en coufique tressé et qui daterait du début du XII° siècle.

C'est principalement dans les médersas de Fez que l'on trouve, dans le décor architectural marocain, les plus curieuses frises de coufique fleuri et de cou­fique tressé. Mais il en existe aussi de fort belles à Marrakech et à Chella.

Le coufique fleuri a été employé par les calligraphes pour la rédaction des Corans, et la Biblio­thèque du Caire possède de magnifiques ouvrages dont les pages enluminées sont couvertes de ces carac­tères. Parmi les plus anciens, M. Migeon signale celui de la Mosquée d'Amrou, écrit en coufique doré.



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyJeu 13 Mar - 7:41

page 305


d'autres Corans, les caractères coufiques sont tracés en noir et ponctués de rouge.

L'écriture dite « cursive » fut, dès le XII° siècle, beaucoup plus répandue que le coufique, aussi bien en Egypte que dans le Maghreb. C'est elle également qui se développa en Perse et en Turquie. Enfin, elle fut adoptée pour la plupart des manuscrits et des Corans.

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Fig. 204. - Panneau d'écriture cursive. Faïence émaillée,
Tekkyeh des Derviches (XVII° siècle).


A la différence du coufique, dont les caractères sont composés de lignes droites, parallèles, d'une égale largeur, d'une rigidité un peu lourde, l'écriture cursive est, au contraire, formée de lignes courbes d'une séduisante souplesse et d'une largeur inégale

Les monuments du Caire sont ornés de belles frises d'inscriptions en écriture cursive, ainsi que la plupart des mosquées persanes. Mais, en Egypte, elles sont sculptées dans la pierre, tandis qu'en Perse, elles sont exécutées en revêtements céramiques. Le Musée de Sèvres possède un échantillon très rare d'un fragment de ces revêtements datant du XIII° siècle. C'est une plaque dont le décor est constitué par des caractères



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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyJeu 13 Mar - 7:48

page 306

cursifs émaillés, d'une grâce et d'une souplesse de lignes admirables. Ils sont tracés en relief et agrémen­tés d'un motif de rinceaux floraux se détachant en clair sur un fond lustré.

En Algérie, cette belle écriture fait l'ornement de frises sur le tambour de la coupole du mihrab de la Grande Mosquée de Tlemcen.
Le type d'écriture Hispano - Moresque le plus répandu, qu'on a appelé Andalou, décore les palais sévillans et grenadins. Il est particulièrement somp­tueux à l'Alhambra.

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan125

Fig.   205.   —   Ecriture   cursive.
Mausolée des Sultans Saadiens, Marrakeck.


Au Maroc, on trouve un peu partout ces caractères cursifs dans la décoration architecturale. Il y en a de beaux exemples à Chella, soit du type simple, soit enrichi d'arabesques florales. Dans les médersas de Fez et de Marrakech, les inscriptions en lettres cur-sives, agrémentées de rinceaux fleuris en « zellij grat­tés », forment la partie supérieure des soubassements en mosaïques des patios.
Ces frises d'inscriptions en zellij se retrouvent dans l'ornementation du Mausolée des Sultans Saadiens, à Marrakech.
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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyJeu 13 Mar - 7:54

page 307

Mais dans ce somptueux monument, les caractères cursifs s'affinent encore davantage ; les enroulements floraux se doublent et se compliquent ; les courbes sveltes s'entrelacent et forment soit dans les revêtements de plâtre ou de mosaïques, soit dans le marbre ciselé des tombeaux, des broderies d'une délicatesse extrême (fig. 205, page 306).

Enfin, comme nous l'indiquions plus haut, l'écri­ture cursive fut très répandue dans tout l'Islam pour la rédaction des manuscrits et des Corans.
On la trouve dans la plupart des merveilleux manuscrits persans, apportant dans les miniatures, soit en frontispices, soit au milieu même des compo­sitions de paysages ou d'intérieurs, un élément com­plémentaire toujours précieux.

L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 Dscan127
Fig.   206. Motif  d'enluminure   d'un   manuscrit   (Maroc).

On l'admire surtout dans les Corans royaux de la Bibliothèque du Caire, tracée en or ou en noir avec une remarquable souplesse, et magistralement enri­chie d'arabesques foliacées.


Dernière édition par Paul Casimir le Jeu 13 Mar - 9:30, édité 1 fois
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MessageSujet: L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934   L'Art décoratif musulman, Gabriel-Rousseau, 1934 - Page 12 EmptyJeu 13 Mar - 8:01

page 308

BIBLIOGRAPHIE DU XII° CHAPITRE

Blochet (E.). — Les enluminures des manuscrits Orien­taux (Turcs, Arabes, Persans) de la Bibliothèque Natio­nale. Paris, 1926.
id. — Les peintures des manuscrits Orientaux de la Biblio­thèque Nationale, Paris.

Huart (C.). — Les calligraphes et les miniaturistes de l'Orient Musulman, Paris, Leroux, 1908.

Kuhnel (E,). — La miniature en Orient. (Traduction Française, Ed. Grès, Paris.)

Marteau et Vever (H.). — Les miniatures Persanes, Paris, 1913.

Sakisian (Armenag Bey). — Les miniaturistes Persans : Behzad et Kassim Ali. (Gaz. des Beaux-Arts, 1920,)
id. — L'école de la miniature de Hérat au XV° siècle. (La Renaissance de l'Art, avril 1921)
id. — La miniature Persane à Bokhara au XVI° siècle. (Revue de l'Art ancien et moderne, 1922.)




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