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Mémoire de la présence Française au Maroc à l'époque du Protectorat
 
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 Le MAROC chez les auteurs anciens

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Paul CASIMIR





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MessageSujet: Le MAROC chez les auteurs anciens   Le MAROC chez les auteurs anciens - Page 2 EmptyJeu 4 Sep - 5:14

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STRABON

III 140.
... après cela on trouve la ville et le fleuve Belon (en Espagne). C'est de là surtout que l'on fait la traversée pour Tinge de Maurusie ; on y trouve aussi des comptoirs et des établissements de salaisons. Il y avait également la ville de Zêlis, près de Tinge, mais les Romains en firent passer les habitants sur la rive opposée, et ils y joignirent quelques habitants de Tinge ; ils envoyèrent aussi des colons de chez eux et appelèrent la ville Julia Joza.

XVII 3.
2. Là habitent les Maurusiens, selon l'appellation grecque, les Maures selon l'appellation romaine et indi­gène ; c'est un peuple libyen, grand et riche, qu'un détroit sépare de l'Espagne. C'est, en effet, par là que se trouve justement le détroit des Colonnes d'Hercule, dont nous avons déjà parlé. Quand on passe le détroit des Colonnes, en ayant à gauche la Libye, on trouve une mon­tagne que les Grecs appellent Atlas et les Barbares Dyris. Là s'avance un promontoire, point extrême vers le cou­chant de la Maurétanie que l'on appelle Côtés. Dans le voisinage se trouve encore une petite ville qui domine la mer, Trinx selon les Barbares, Lynx d'après Artémidore, Lixos selon Érastosthène. Elle est en face de Gadira dont elle est séparée par un bras de mer de huit cents stades ; la même distance sépare les deux villes des Colonnes d'Hercule. Au sud de Lixos et du cap Côtés s'étend le golfe que l'on appelle Emporique ; car il possède des comptoirs de commerce (emporia) phéniciens.
Toute la côte qui fait suite à ce golfe présente des baies nombreuses ; si l'on supprime par l'imagination les golfes et les baies, selon la figure triangulaire que nous avons tracée, on verra bien que c'est surtout vers le Sud-Est que s'étend le continent libyque. La chaîne de mon­tagnes qui traverse la Maurusie, s'allongeant du cap des Côtés aux Syrtes, est habitée d'abord par les Maurusiens, puis à l'intérieur des terres ainsi que les autres chaînes

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parallèles par le plus important des peuples libyques, que l'on appelle les Gétules.

3 Elles sont très nombreuses les fables mensongères qu'inventèrent à propos de cette côte de la Libye extérieure, les historiens, à commencer par le périple d'Ophélas ; nous en avons déjà fait mention plus haut ; maintenant encore nous en parlons, nous excusant du caractère merveilleux de ces récits ; nous sommes forcés de tomber clans la légende, car nous voulons éviter de tout passer sous silence et de mutiler en quelque sorte l'histoire. Ainsi, on raconte que le golfe Emporique pos­sède un antre à l'intérieur duquel la mer, à marée haute, pénètre jusqu'à sept stades ; en avant de cet antre, s'étend un terrain bas et uni, où s'élève un autel d'Hercule, que jamais ne recouvre le flux. Voilà certes, à mon avis, un de ces contes dont je parlais. Elle lui ressemble, la fable selon laquelle il y a eu autrefois, dans les golfes qui suivent l'Emporique, des établissements tyriens qui seraient main­tenant déserts; plus de trois cents villes, qu'auraient com­plètement détruites les Pharusiens et les Nigrites, peuples, qui, dit-on, sont à trente jours de marche de Lynx.

4. Pourtant tous s'accordent à dire que la Maurusie est un pays riche, sauf un désert peu important, qu'elle est bien pourvue en fleuves et en lacs. Elle est extrêmement riche en forêts hautes et denses; tout y pousse. Ainsi, ces tables d'une seule pièce, aux couleurs variées, si grandes, c'est elle qui les fournit aux Romains. Les fleuves, dit-on, nourrissent des crocodiles et toutes les autres espèces d'animaux qui vivent dans le Nil ; certains même croient que les sources du Nil sont voisines des extrémités de la Maurusie. Dans un certain fleuve vivent, dit-on, des sang­sues de sept coudées, qui ont pour respirer des branchies percées de part en part. Sur ce pays on raconte encore ceci : il y pousse une vigne si grosse que deux hommes peuvent à peine en embrasser le tronc ; elle donne des grappes d'une coudée environ ; toutes les herbes y sont hautes, en particulier l'arum, le dracontium ; les tiges des


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staphylinus, des hippomarathus, des scolymus, ont douze coudées de haut et quatre palmes de grosseur.

Ce pays nourrit toutes sortes de serpents, d'éléphants, de gazelles, de bubales, et d'animaux semblables, ainsi que des lions et des léopards. Y vivent aussi des belettes semblables aux chats, si ce n'est que leur museau avance davantage. Il y a aussi une très grande quantité de singes : à ce sujet Posidonius raconte que lors de sa traversée de Gadira en Italie il fut porté sur la côte de Libye. Là il vit une forêt de chênes sur le rivage, pleine de ces animaux : les uns sur les arbres, les autres à terre, quelques-uns tenant leurs petits et leur donnant à téter; il riait de voir ces singes aux mamelles pendantes, et d'autres chauves, d'autres malades d'une hernie et montrant d'autres lésions du même genre.

5. Au-dessus de la Maurusie, sur la mer extérieure, se trouve le pays des Éthiopiens occidentaux, mal peuplé dans sa plus grande partie. Là, selon Iphicrate, vivent des girafes, des éléphants et les animaux appelés rhizes : ils ressemblent à des taureaux, mais leur genre de vie, leur grandeur, leur force au combat les rapprochent des élé­phants. Il parle aussi de serpents si grands que l'herbe pousse sur leur dos. Il dit aussi que les lions s'attaquent au petit de l'éléphant, qu'ils le relâchent tout en  sang lorsque survient la mère. Voyant son petit couvert de sang, la mère le tue. Alors le lion revient vers sa victime étendue à terre et dévore son cadavre.
Il dit encore que Bogus, roi de Maurusie, après une guerre contre les Ethiopiens occidentaux, envoya en présent à sa femme des cannes semblables à celles de l'Inde, si grosses que chaque nœud contenait huit chénices. Il y avait aussi des asperges d'une pareille grosseur.

6. Si l'on navigue en partant de Lynx vers la mer Intérieure, on trouve Zélis et Tiga, puis les tombeaux des Sept Frères et au-dessus le mont Abila peuplé de fauves


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et couvert de grands arbres. On dit que le détroit des Colonnes a cent vingt stades de long, et soixante stades de large, là où il est le plus étroit, près d'Eléphas. Si l'on s'y engage, les villes et les fleuves s'y succèdent assez nombreux jusqu'au fleuve Molochath, qui sépare le terri­toire des Maurusiens de celui des Masaesyliens. On appelle Métagonium le grand promontoire proche du fleuve, ainsi qu'un lieu aride et triste, et ce nom convient presque aussi à la montagne qui s'étend du Gap Côtés jusqu'ici. La distance du Cap Côtés jusqu'à la région des Masaesyliens est de cinq mille stades. Métagonium est située presque en face de Carthage la Neuve, de l'autre côté de la mer. Timosthène fait erreur en la situant en face de Massilia, La traversée de Carthagcela Neuve à Métagonium est de trois mille stades ; il y a plus de six mille stades le long des côtes, de Carthage la Neuve à Massilia.

7. Bien qu'ils habitent une région généralement si heureuse, les Maurusiens vivent cependant — encore de nos jours — pour la plupart d'une vie nomade. Pourtant ils aiment beaucoup une certaine recherche, ils tressent leurs cheveux, leur barbe, portent des bijoux, se soignent les dents et les ongles. Il est rare de les voir s'aborder dans leurs promenades, pour conserver intacte la belle ordonnance de leur chevelure. Ils combattent la plupart du temps à cheval au javelot, ils se servent d'une bride faite en jonc et montent à cru. Ils portent aussi un coutelas (rnachaera). Leurs fantassins se protègent avec des peaux d'éléphant en guise de boucliers. Ils se couvrent de peaux de lions, de léopards, d'ours et dorment dessus. D'ailleurs les Maurusiens, les Masaesyliens, leurs voisins, et d'une façon générale les Libyens ont presque partout le même équipement et se ressemblent pour tout le reste ; ils montent de petits chevaux, vifs et si dociles, qu'on les conduit avec une baguette. Les chevaux ont un collier fait en matière végétale ou en crin, la bride y est attachée. Il en est qui sui­vent leur maître comme des chiens, sans être tenus en bride.


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Ils se servent du petit bouclier rond en cuir, du javelot à fer large et court, de tuniques à larges bandes sans ceinture, enfin de cette peau de bête, dont j'ai parlé, qui est agrafée et sert de cuirasse. Les Pharusiens et les Nigrètes, qui habitent au-dessus des Maurasiens, vers les Éthiopiens occidentaux, sont des archers, comme les Éthiopiens. Ils se servent également de chars armés de faux. Les Pharusiens se rencontrent, mais rarement, avec les Maurusiens, en traversant le désert. Ils attachent sous le ventre de leurs chevaux des outres pleines d'eau. Il arrive aussi qu'ils aillent à Cirta, à travers des pays de marais et de lacs. On dit que certains d'entre eux vivent comme des troglodytes et creusent la terre. On raconte aussi que, dans ce pays, les pluies tombent en abondance en été et que l'hiver est sec. Quelques peuples barbares de ces régions se servent, paraît-il, de peaux de serpents et d'écaillés de poissons comme de vêtements et de couver­tures. Des auteurs prétendent que les Maurusiens sont des Indiens venus dans ce pays avec Héraclès. Quoi qu'il en soit, peu de temps avant notre époque, les rois Bogus et Bocchus régnaient sur ce pays et étaient amis des Romains. Après leur mort, Juba le reçut des mains de César-Auguste, pour le joindre aux États de son père. Juba était le fils de ce Juba qui avait combattu avec Scipion contre le divin César. Juba, d'ailleurs, est mort récemment; il a eu pour successeur son fils Ptolémée, né d'une fille d'Antoine et de Cléopâtre.

8. Artémidore critique Ératosthène : parce que celui-ci prétend que Lixos est une ville à la pointe occidentale de la Maurusie, alors que cette ville est Lynx; parce qu'il prétend qu'il y avait de très nombreuses villes phéni­ciennes qui ont été complètement rasées, alors qu'on ne peut en trouver nulle trace; parce qu'il a dit que chez les Ethiopiens occidentaux le matin et le soir il y a des brouil­lards épais et sombres. En effet comment en serait-il ainsi dans des régions sèches et chaudes ? Mais Artémidore lui-


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POMPONIUS MÊLA

même commet des erreurs beaucoup plus grossières que celles-là sur les mêmes régions. Il dit que des hommes appelés Lotophages auraient émigré là, habiteraient la région sans eau et se nourriraient de lotus, herbe et racine, et que grâce à elle ils n'auraient aucunement besoin de boire. Il dit aussi qu'ils s'étendent jusqu'aux régions situées au-dessus de Cyrène et qu'ils boivent là du lait et mangent de la viande, quoiqu'ils vivent sous le même climat. Gabinius non plus, l'historien romain, n'évite pas le merveilleux quand il parle de la Maurusie. Témoin ce tombeau d'Antée qu'il mentionne dans la région de Lynx et ce squelette de soixante coudées que Sertorius aurait mis à nu pour l'enterrer de nouveau. Et ses contes sur les éléphants ! Il prétend en effet que les autres animaux ont peur du feu, mais que les éléphants le combattent, et s'en défendent parce qu'il détruit les forêts; que ces animaux combattent l'homme en envoyant des éclaireurs et que, si les éclaireurs fuient, eux aussi se sauvent; enfin que lors­qu'ils sont blessés, ils tendent en suppliants des rameaux, de l'herbe ou de la poussière.


POMPONIUS  MÊLA

I 5.

On appelle Océan Atlantique celui qui touche à l'Ouest au continent. Partant de l'Océan, si on fait voile vers Notre mer, on a à gauche l'Espagne, à droite la Maurétanie. C'est le commencement, d'une part de l'Europe, de l'autre de l'Afrique. La Mulucha marque la fin de cette côte : celle-ci commence au cap que les Grecs appellent Ampelousia, les Africains d'un mot différent, mais qui a le même sens. Là, se trouve une grotte consacrée à Hercule : au-delà de cette grotte, Tinge, ville très ancienne, fondée, à ce qu'on dit, par Antée. Il reste une preuve de ce fait, c'est un bouclier rond de cuir d'éléphant, énorme, et dont personne de nos jours ne pourrait se servir à cause de sa grandeur. Les habitants du pays sont sûrs qu'Antée l'a porté et ils

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POMPONIUS MÊLA

l'ont en grande vénération. Plus loin, il y a un mont très élevé, juste en face de celui qui s'élève de l'autre côté en Espagne : on appelle le premier Abyla, le second Calpé, et tous les deux les Colonnes d'Hercule. Au sujet de ce nomr on raconte une légende : Hercule lui-même aurait séparé ces collines que joignait autrefois une chaîne continue, et ainsi l'Océan jusque-là arrêté par la masse des montagnes, aurait pu pénétrer jusqu'aux rivages qu'il baigne main­tenant. A partir de ce point, la mer s'étale plus large­ment et fait reculer les terres au loin avec une grande puissance.
D'ailleurs le pays est peu connu et n'a reçu du sort que peu de choses remarquables ; dans de petites villes vivent ses habitants, de petits fleuves naissent de ce pays, son soi est meilleur que ses hommes, et la paresse de cette race l'empêche de sortir de son obscurité. Parmi les choses que l'on peut à la rigueur signaler, on trouve des montagnes élevées, qui se rattachent entre elles et sont rangées en ordre comme à dessein; on les appelle à cause de leur nombre les Sept et à cause de leur ressemblance, les Frères. Puis le fleuve Tamuada et les petites villes de Rusgada et de SigaT et un port qu'on a appelé Grand à cause de son étendue. La Mulucha est ce fleuve dont nous avons parlé, qui bornait autrefois les royaumes de Bocchus et de Jugurtha et ne sépare plus aujourd'hui que des peuples.
Livre III. Chapitre X.
Il reste la côte extérieure de Mauretanie et l'angle-extrême de l'Afrique qui se termine en pointe ; elle offre les; mêmes ressources (que la précédente région'), niais en plus faible quantité. Pourtant son sol est encore plus riche, et si fertile qu'il produit en grande abondance certaines espèces de céréales, non seulement quand on les sème; et même il donne à profusion certaines espèces que l'on ne sème pas.
On dit qu'Antée y a régné, et précisément comme preuve de cette légende, on montre une colline de faible hauteur


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PLINE L'ANCIEN

qui ressemble à un homme couché et qui est, disent les habitants, son tombeau. Si l'on en creuse quelque endroit, les pluies tombent toujours et continuent jusqu'à ce que les trous soient remplis.

De ces habitants, les uns vivent dans les forêts, moins nomades cependant que ceux dont nous avons parlé tout à l'heure. Les autres habitent des villes. Les plus impor­tantes, autant que peuvent l'être de petites villes, sont, loin de la mer : Gilda, Volubilis, Prisciana; sur la mer, Sala et Lixos, arrosée par le Lixus.

Plus loin se trouvent la colonie [de Zilis] et le fleuve Gna, et au point d'où nous sommes partis, le cap Ampelousia, qui est tourné vers Notre mer et marque le terme de cet ouvrage et de la côte Atlantique.


PLINE L'ANCIEN

1. Les noms de ses peuples (de l'Afrique) et de ses villes sont extrêmement difficiles à prononcer,  sauf dans leurs
langues ; d'ailleurs ils n'habitent guère que dans des bourgs fortifiés.

2. En Afrique on trouve d'abord les pays appelés Maurétanies ; jusqu'à C. César (Caligula) fils de Germanicus, ce
furent des royaumes, sa cruauté les divisa en deux pro­vinces. Le cap extrême sur l'Océan se nomme en grec Ampelusia. Il y eut autrefois les villes de Lissa et de Cotta au delà des Colonnes d'Hercule, de nos jours on trouve
Tingi, fondée par Antée ; depuis que Claude César en a fait une colonie, elle porte le nom de Traducta Julia.

3. Elle est à trente mille pas, par le trajet le plus court, de Baelo en Bétique. A vingt-cinq mille pas de Tingi, sur les bords de l'Océan, se trouve la colonie d'Auguste appelée Julia Constantia Zilis, exempte de l'autorité des rois et
placée sous la juridiction de la Bétique; à trente-cinq mille pas de Zilis, est Lixos dont Claude César fit une colonie ;

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PLINE L'ANCIEN


elle fut, pour les anciens, sujet de légendes extraordinaires. Là ils situaient les palais d'Antée, son combat avec Hercule, les jardins des Hespérides. La mer y pénètre dans un estuaire, formant un méandre sinueux; c'est par ce détail géographique qu'on explique aujourd'hui les dragons qui gardaient le jardin.

4. Cet estuaire embrasse une île ; quoique isolée et plus basse que le pays avoisinant elle n'est pas inondée par la marée. Il y reste un autel d'Hercule, mais le fameux bois aux pommes d'or, objet des légendes, n'y a laissé que des oliviers sauvages. On s'étonnera certes moins des inven­tions prodigieuses de la Grèce au sujet de ces jardins et du fleuve Lixus, si on pense que nos écrivains ont écrit récem­ment encore à leur sujet des récits aussi extravagants. A les en croire, cette ville de Lixos a été très puissante et plus grande que la grande Carthage, en outre elle est située à l'opposite de Carthage et à une distance quasi infinie de Tingi, sans parler de tous ces racontars que Cornélius Népos a crus avec tant d'avidité.

5. A quarante mille pas de Lixus, dans l'intérieur des terres, est une autre colonie d'Auguste,  Babba, appelée Julia Campestris ; et une troisième,  Banasa, à soixante-quinze mille pas, surnommée Valentia. A trente-cinq mille pas de Valentia, la ville forte de Volubilis, à égale distance des deux mers. D'autre part, sur la côte, à cinquante mille pas de Lixus, le fleuve Sububus, qui coule à côté de Banasa, fleuve magnifique et navigable. A cinquante mille pas du Sububus, la ville de Sala, sur le fleuve du même nom, déjà voisine des déserts et infestée par des troupeaux d'éléphants et beaucoup plus encore par le peuple des Autololes, qu'il faut traverser pour aller au mont Atlas, le plus fabu­leux de l'Afrique.

6. Du milieu des sables, dit-on, il s'élève vers le ciel, rude  et  dénudé  du côté par où il regarde les côtes de l'Océan qui lui doit son nom, mais couvert de bois aux

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épais ombrages, arrosé de sources jaillissantes, du côté qui regarde l’Afrique ; les fruits de toutes sortes y viennent sans culture, en telle quantité que partout les désirs y sont rassasiés.

7. Dans le jour, on n’y voit point d’habitants : tout se tait, tout comme dans l’horreur des déserts. Une muette crainte religieuse s’empare de l’esprit quand on s’en approche, et aussi la peur en voyant ce sommet élevé au-dessus des nuages et voisin du cercle lunaire. Durant les nuits, il étincelle de mille feux, ægipans et satyres le remplissent de leurs danses ; il retentit des accords des flûtes et du chalumeau, ainsi que du bruit des tambours et des cymbales. Voilà ce qu’ont rapporté des écrivains très connus, sans parler des exploits accomplis là par Hercule et Persée. La distance qui nous sépare de l’Atlas est immense et inconnue.

8. Hannon, chef Carthaginois, a écrit des mémoires ; lors de l’apogée de Carthage, il reçut l’ordre d’explorer le tour de l’Afrique. La plupart des écrivains grecs et latins, forts de son témoignage, ont rapporté, entre autres choses qui touchent à la légende, qu’il y avait fondé de nombreuses villes : elles n’ont laissé ni souvenir, ni vestiges.

9. Alors que Scipion Emilien commandait en Afrique, Polybe, l’historien, reçut de lui la mission de reconnaître avec une flotte les abords de ce monde. Il rapporta que, de l’Atlas au couchant, il y a des bois remplis des fauves que produit l’Afrique, jusqu’au fleuve Anatis, sur une distance de quatre cent quatre-vingt-seize mille pas ; que de l’Anatis au Lixus il y a deux cent cinq mille pas. Agrippa dit que du détroit de Cadix au Lixus, il y a cent douze mille pas. Au delà se trouvent un golfe du nom de Sagigi, une ville sur le cap Mulelacha, les fleuves Sububa et Salat, le port de Rutubis, à deux cent vingt-quatre mille pas du Lixus. Puis le cap du Soleil, le port de Rhysaddir ; les Gétules Autololes ; le fleuve Quosenus, les peuples des Selatites et des


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PLINE L’ANCIEN


Masates ; le fleuve Masatat ; le fleuve Darat, où vivent des crocodiles ; ensuite un golfe de six cent seize mille pas, qui est fermé par un cap formé par le mont Braca, lequel s’avance vers le couchant : on appelle ce cap Surrentium ; puis le fleuve Salé, et au delà, les Ethiopiens Perorses, qui ont derrière eux les Pharusiens. Leurs voisins de l’intérieur sont les Gétules Dariens. Sur la côte, on trouve les Ethiopiens Daratites, le fleuve Bambotus, rempli de crocodiles et d’hippopotames. De là s’étendent des chaînes de montagnes jusqu’au mont que nous appelons Theon Ochema. De là au cap Hesperium il y a dix jours et dix nuits de navigation ; à mi-chemin, cet auteur a placé l’Atlas qui, selon tous les autres, se trouve aux confins de la Maurétanie.

11. Les armées romaines pour la première fois, sous Claude, combattirent en Maurétanie. Le roi Ptolémée avait été mis à mort par C. César; l’affranchi Ædemon chercha à le venger ; et, en poursuivant les barbares, il est certain qu’on arriva à l’Atlas. Non seulement les personnages consulaires et les généraux pris dans le Sénat, qui conduisirent alors des expéditions, mais encore des chevaliers romains qui, par la suite, gouvernèrent ce pays, ont tiré gloire d’avoir pénétré l’Atlas.

12. Il y a dans cette province — comme nous l’avons dit — cinq colonies romaines et, si on en croit ce qu’on raconte, l’Atlas peut paraître facilement accessible. Mais cela est extrêmement faux, comme le prouve la plupart du temps l’expérience : c’est que les personnages haut placés, quand ils trouvent pénible de rechercher ce qui est vrai, ne trouvent pas pénible de mentir par honte de leur ignorance. On se laisse d’autant mieux entraîner à l’erreur, que le garant du rapport mensonger est un homme d’importance. D’ailleurs, je m’étonne peu que des choses restent ignorées d’hommes de l’ordre équestre, même quand plus tard ils entrent au Sénat. Mais il est surprenant que ces choses soient ignorées du luxe, dont la force se fait sentir


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avec tous ses effets et les plus grands, lorsqu’on explore les forêts pour en tirer l’ivoire et le citre, et tous les rochers de Gétulie pour y chercher les murex et la porupre.

13. Quoi qu’il en soit, selon les indigènes, il y a, sur la côte, à cent cinquante mille pas de Sala, un fleuve, l’Asana, aux eaux saumâtres mais remarquable par son port. Puis un fleuve qu’ils appellent Fut : de là au Dyris (c’est en effet le nom de l’Atlas dans leur langue), il y a deux cent mille pas. Dans l’intervalle, on trouve un fleuve qui s’appelle Vior. Là, se rencontrent quelques vestiges qui prouvent que cette terre fut autrefois habitée : des restes de vignobles et de palmeraies.

14. Suétonius Paulinus (que nous avons vu consul) est le premier chef romain qui ait dépassé l’Atlas de quelques milliers de pas. Ses rapports sur la hauteur de cette chaîne concordent avec tous les autres : le pied de l’Atlas est rempli de forêts, épaisses et profondes, d’arbres d’une espèce inconnue; leurs troncs sont brillants et sans nœuds, leurs feuilles rappellent celles du cyprès ; leur odeur est pénétrante et ils sont recouverts d’un léger duvet dont on peut faire, en le travaillant, des vêtements comme avec la soie. Les cimes de l’Atlas sont couvertes, même en été, d’une couche épaisse de neige.

15. En dix jours Suétonius Paulinus arriva, dit-il, à l’Atlas, puis, au delà, à un fleuve— qui serait appelé Ger — en traversant des déserts d’un sable noir, où émergent de place en place des rochers comme brûlés ; ce pays est rendu inhabitable par la chaleur même en hiver, comme il en a fait l’expérience. Ceux qui habitent les forêts voisines remplies d’éléphants, de fauves et de serpents de toute sorte, s’appellent Canariens. C’est qu’ils vivent comme des chiens (canes) et partagent avec ces animaux les entrailles des fauves.

16. Il est assez bien établi que sur les frontières de cette


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PLINE L’ANCIEN


région vit une tribu d'Éthiopiens qu’on appelle les Pérorses. Le père de Ptolémée, Juba, qui régna le premier sur les deux Maurétanies et dont la gloire de savant est encore plus grande que celle de souverain, a donné sur l’Atlas des indications semblables. Il ajoute qu’il pousse là-bas une herbe appelée euphorbe, du nom du médecin qui l’a découverte. Il fait de merveilleux éloges du suc laiteux de cette plante : selon lui il éclaircit la vue et s’emploie contre les morsures des serpents et tous les venins. Il lui a consacré un traité particulier.

17. La province de la Tingitane a cent soixante-dix mille pas de longueur. Des peuples qui l’habitent le principal était autrefois celui des Maures, — d’où son nom —, que la plupart ont appelés Maurusiens. Décimé par les guerres, il est réduit à quelques familles. Son voisin fut le peuple des Massaesyliens, mais il a disparu pour les mêmes raisons. Maintenant ce sont des peuples Gétules qui occupent leur territoire : les Baniures et les Autololes, ces derniers sont de beaucoup les plus puissants. Du peuple des Autololes faisaient partie autrefois les Vésunes, qui s’en sont séparés et ont formé un peuple indépendant, du côté des Ethiopiens.

18. La province, montagneuse à l’est, produit des éléphants. On en trouve de même sur le mont Abila et sur les monts que l’on appelle les Sept Frères à cause de leur hauteur égale ; joints au mont Abila, ils dominent le détroit. C’est là que commence le littoral de la Méditerranée. On trouve le fleuve Tamuda, qui est navigable — autrefois il y avait là une ville ; — le fleuve Laud qui, lui aussi, peut recevoir des navires ; la ville de Rhyssadir et son port ; la Malvane, fleuve navigable.
V 51-52 (alias VI0).
... Le Nil a sa source, (autant qu’a pu le rechercher le roi Juba), dans une montagne de la Maurétanie inférieure, non loin de l’Océan ; aussitôt il s’étale en un lac qu’on


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