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| LE MAROC, R. Thomasset. | |
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Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Lun 16 Nov - 8:51 | |
| page 148 - Administrateur autant que Pacificateur, le Maréchal Lyautey possédait l'art d’écrire avec une clarté et une élégance incomparables. De tous ses portraits, ce crayon de De Hérain est, probablement, celui qui est en même temps le plus vivant et le plus ressemblant.CHAPITRE XIII LE MARÉCHAL BATISSEUR D’EMPIRELe Conseil du Gouvernement devait se réunir, ce jour-là, à Casablanca. En attendant la venue du Maréchal Lyautey, Commissaire Résident général de France au Maroc, les membres des Corps élus ou nommés discutaient avec agitation. Ils n’étaient pas satisfaits de n’être traités qu’en simples conseillers à voix consultative et ils critiquaient âprement les actes de Rabat. Leur ton était très monté lorsque la ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:05, édité 3 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 7:58 | |
| page 149 - Tout en donnant un prodigieux essor à la construction de la ville moderne de Casablanca, l’Administration française s'est préoccupée des quartiers indigènes quelle a agrandis. Dans les ensembles nouveaux, la tradition architecturale du pays a été scrupuleusement observée.
... voiture du Maréchal s’arrêta dans la cour de la Maison de France. Un silence respectueux s’abattit, néanmoins, sur leur rassemblement au moment où Lyautey pénétra dans la salle des délibérations. Le Maréchal allait de l’un à l’autre, la main tendue, sans paraître remarquer l’air fermé de ceux qui l’accueillaient. Dès que tout le monde fut installé autour de la grande table et que le Maréchal eut déclaré la séance ouverte, le doyen se leva. Sous les regards anxieux de ses collègues, il s’arma d’audace et commença d’une voix forte : — Monsieur le Maréchal, nous exigeons... — Pardon, mon cher ami, interrompit Lyautey en souriant ! Vous n’ignorez pas que je suis assez dur de l’oreille gauche ! Je n’ai pas très bien compris ! Voudriez-vous avoir l’obligeance de recommencer et, excusez- moi ! d ’ articuler davantage? Le doyen se troubla. Il rougit, toussota et, finalement reprit : — Monsieur le Maréchal, nous désirerions... — Ah ! J’entends bien ! fit à nouveau Lyautey. Mais avant d’écouter l’expression de vos désirs, procédons par ordre, voulez- vous? Je viens ici avec un ordre du jour de la séance. Je vais vous l’exposer et, après vous avoir consultés, vous fixer sur ce que je compte faire. Vous savez que je suis très pris. Je dois, par conséquent, aller d’abord au plus pressé.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 7:59 | |
| page 150 ... Je serai bref. Ensuite, si vous le désirez, nous pourrons terminer par ce que vous aviez l’intention de me dire tout de suite. Et la séance eut lieu comme à l’accoutumée. Et, de même, comme la tradition s’en était établie, lorsque l’ordre du jour fut épuisé, le Maréchal entreprit, dans des conversations où il excellait à charmer ses auditeurs, de s’enquérir sur un ton familier des doléances qu’ils avaient à lui présenter. Il ne les écartait pas à priori. Il les amendait souvent par des réflexions judicieuses. Il en admettait quelques-unes lorsqu’il les jugeait raisonnables. Il enveloppait ses rejets d’une telle urbanité que les déceptions en étaient amoindries. — Messieurs, leur dit-il lorsque la séance fut terminée, je veux profiter de mon passage dans votre ville pour aller voir sur place les travaux du port. J’invite ceux d’entre vous qui en ont le loisir à m’accompagner. Je n’aurai jamais trop d’avis pour m’éclairer. Bientôt, la plupart des membres du Conseil se trouvaient réunis sur la grande jetée, qui avançait déjà d’un bon demi-kilomètre en mer la masse imposante de son brise-lames, de sa large chaussée et de sa voie ferrée quadruple, où circulaient lentement les armatures métalliques des grues occupées à aider les premiers cargos parvenus à aborder à quai. L’ingénieur en chef Delande, plans en mains, tenait le Maréchal au courant de la marche des travaux. — En somme, Delande, disait le Maréchal, vous avez gagné plus de vingt mille mètres carrés sur la mer. Quand le môle central sera-t-il terminé? — Dans deux ans, tout au plus, Monsieur le Maréchal. — Bien ! L’ensemble est déjà remarquable. Nous aurons un très grand port, Messieurs, et l’avenir justifiera, je l’espère, la conception qui nous a guidés en lui donnant ses vastes dimensions. L’automobile résidentielle s’avançait sur le macadam. Le Maréchal prit congé de l’assistance. Il s’installa dans sa voiture, et M. Sorbier de Pougnadoresse, qui l’accompagnait, vint s’asseoir à sa gauche. — Pas trop vite, tant que nous serons en ville, recommanda Lyautey à son chauffeur. Et silencieux, réfléchi, il ne cessa, jusqu’à la dernière construction industrielle de la grande agglomération, sur la route de Rabat, de considérer avec attention tous les aspects de « sa » métropole commerciale et maritime.
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| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 8:00 | |
| page 151 - La distinction d'un grand seigneur, le sourire d'un diplomate... Ce n'est qu'un commerçant qui discute un marché! Mais il ne faudrait point s'étonner s'il se découvrait un ancêtre illustre, issu du Prophète! (Photo Gueugnon)
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:15, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 8:01 | |
| page 152 - Le petit prince héritier, fils aîné de S. M. le Sultan Moulay Mohammed, reçoit une double éducation arabe et française. Le voici en uniforme de colonel du régiment de la Garde Noire.
Mais sitôt la petite construction des « droits de portes » (octroi) franchie, il entreprit son voisin... — Maintenant, Sorbier, parlez-moi de votre dernière tournée chez les Oulad Ziane et les Oulad Frej...
Grand seigneur par tempérament, le Maréchal recevait avec un plaisir profond des visites de personnages étrangers, apparentés aux familles régnantes ou mis en vedette par la politique. Il ne se privait pas, avec ses collaborateurs familiers, de les brocarder et de pester en se plaignant des contretemps occasionnés par l’inutile protocole et les réceptions qui l’enlevaient à son gouvernement et à son administration. Mais au fond, il était ravi. L’un des plus illustres hommes d’État d’outre-Manche le félicitait chaleureusement, en 1924, pour l’œuvre remarquable qu’il avait accomplie : — Faut-il que vous aviez un esprit méthodique pour mener si brillamment à son terme la tâche que vous avez entreprise, s’exclamait-il ! — Je crains que vous vous mépreniez, Excellence, répondit Lyautey. Je ne me crois pas méthodique du tout ! Je laisse les méthodes à mes collaborateurs. Pour aussi choquant qu’il vous paraisse, j’improvise. Je vous accorde, toutefois, que je ne le fais jamais qu’après réflexion toujours approfondie. — Pourtant vos grands principes ont couru le monde, Monsieur le Maréchal. Ils ont l’autorité de proverbes : «Montrer la force pour ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:19, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:49 | |
| page 153 - Casablanca possède ses endroits, d'où toute idée moderne ou européenne semble exclue, à première vue. Bien que récente, cette fontaine est spécifiquement mauresque. Pas un Blanc ! Toutefois, il y a un impérieux rappel de l’époque actuelle et de son progrès : ces bidons d'essence qui, malgré leur utilisation nouvelle, ne font pas oublier les poteries pansues qui eussent été plus normales.
... ne pas avoir à s’en servir»; «Une ferme vaut un bataillon»; «On ne fait pas un pays neuf avec des... premiers communiants». — Peut-être, sont-ce là, Excellence, des propos que j’ai tenus! Je n’en ai pas l’exacte souvenance, du moins pour les deux premiers. Ils ne sont pas mal venus, d’ailleurs ! Quant au dernier, il me semble bien l’avoir formulé sous une forme moins académique. Mais si la postérité doit le retenir, mieux vaut que ce soit avec les paroles que l’on n’a fait que m’attribuer!
M. Maurice Le Glay avait abandonné la carrière militaire pour entrer dans la haute administration. En sa qualité de contrôleur civil chef de Région, il participait aux Conseils du Gouvernement et, au titre ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:24, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:50 | |
| page 154 - Un monument du sculpteur Landowski, érigé sur la principale place de Casablanca, célèbre la fraternité marocaine que la guerre de 1914 rendit plus sensible.
... d’ancien collaborateur des débuts, il était fréquemment reçu à la Résidence générale. Il n’était pas le moins du monde courtisan et si son franc-parler était, parfois, peu goûté du Maréchal qui eût préféré des formes moins rudes, il n’en était pas moins écouté avec attention, autant à cause de sa grande expérience marocaine (il fut de la première mission militaire envoyée auprès du Sultan Abd el Aziz, en 1904) que de son solide bon sens et de ses vues souvent pénétrantes. — Le Glay ! Au fond, je vous aime bien, lui dit un jour le Maréchal, mais je ne peux pas vous souffrir ! — Je sais que mes propos ne vous sont pas toujours agréables, Monsieur le Maréchal, mais ils sont francs et ils valent mieux, à tout prendre, que ceux de beaucoup de bouches en cœur qui, aux louanges qu’elles vous adressent par opportunisme, préféreraient vous annoncer que vous avez un successeur ! — Je sais ! Je sais ! Mon cher Le Glay ! Vous êtes, vous, de l’espèce de ces vieux grognards qui marchaient toujours!... car vous êtes « vieux », mon cher !
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:29, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:51 | |
| page 155 - A l'occasion de la fête de l'Aït El Kébir, S. M. le Sultan sort de son Palais de Rabat, monté sur son cheval préféré, dont deux hauts dignitaires tiennent les rênes. Le parasol qui suit est aussi un traditionnel insigne de l’autorité que détient le souverain.
— Assurément, Monsieur le Maréchal ! Je n’ai que six ans de moins que vous ! — Là! Je vous retrouve! Mais ne suis-je pas resté jeune, moi?... Ce fut, pourtant, le prétexte de son âge qui fut mis en avant lorsqu’en 1925, le Maréchal se vit désigner un successeur en la personne de M. Théodore Steeg. Le Maroc perdait le chef qui avait vu se succéder quatre Sultans de la dynastie alaouite filalienne : Abd el Aziz, Moulay Hafid, Moulay Youssef et Moulay Mohammed. Abd-el-Krim avait soulevé le Rif contre le protectorat espagnol. Les revers qu’il avait infligés à nos voisins l’avaient enorgueilli au point de lui faire concevoir sa liaison avec les tribus encore dissidentes du territoire placé sous notre mandat, en vue d’une guerre sainte générale qui rejetterait tous les « Roumis » à la mer. On ne crut pas, tout d’abord, à l’alarme lancée par le Maréchal dès que le sort des armes eut accablé le malheureux général Silvestre, tombé à Anual. On imaginait à Paris que le chef rifain ne serait qu’un continuateur de ce Raisouli, dont les agitations successives dans la zone espagnole et autour d’Ouezzan, pendant les dernières années de la grande guerre, furent réduites par la victoire du général Berenguer. Mais, lorsqu’à la faveur de la révolte des Tsoul et des Branès, Abd-el-Krim esquissa, vers Taza, une pointe dangereuse, on s’affola! Tout un corps expéditionnaire fut envoyé en hâte de la métropole, sous le haut commandement ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Dim 22 Nov - 12:38, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:52 | |
| page 156 - S. M. Moulay Mohammed, actuel Sultan du Maroc. Proclamé le 18 décembre 1927 par l'Assemblée des Oulémas, il n’a cessé de se montrer le fidèle ami de la France protectrice. (Photo Ftandrin)
... du Maréchal Pétain, pour barrer la route à celui qu’on se prit à considérer soudain comme le successeur des fondateurs des grandes dynasties chérifiennes parvenues à la domination par les guerres saintes. Cependant, les généraux Boichut et Dufieux rétablissaient la situation et le rebelle, repoussé d’autre part par les Espagnols parvenus, eux aussi, à surmonter leur première déficience, remettait son sort entre les mains du général Ibos et du colonel Corap, près d’Oudjda. C’était un épisode renouvelé de la reddition d’Abd-el-Kader à Lamoricière. Tandis que le Maréchal Lyautey, retourné en France sans recevoir les honneurs qu’il eût mérités, avait l’occasion d’une revanche en démontrant ses qualités toujours vives d’organisateur de la plus grande Exposition coloniale qui eût été mise sur pied, le général Huré poursuivait l’achèvement de la pacification du bled insoumis, sous les proconsulats successifs de MM. Saint et Ponsot. Il retrouvait les anciens collaborateurs montés en grade des généraux : Poeymirau, Théveney et Aubert. Avec eux, il réduirait les dernières résistances dissidentes. Le djebel Sagho fut le théâtre d'une rencontre sanglante où le général Catroux paya chèrement sa victoire de la perte, entre autres particulièrement sensible, du capitaine de Bournazel. Ce héros, pour galvaniser les partisans indigènes à la tête desquels sa qualité d’officier de renseignements le plaçait, au baroud ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Lun 23 Nov - 11:36, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:53 | |
| page 157 - Dans le port de Casablanca gagné sur la mer, les navires de tous les genres et de tous les tonnages trouvent le meilleur des abris. Ses dimensions sont telles que deux de nos escadres peuvent mouiller à l'abri des jetées sans gêner le trafic.
... avait pris l’habitude de marcher aux attaques vêtu de sa vareuse écarlate de spahi. Cible vivante, sans doute, mais prestigieuse au point d’être considérée comme auréolée de quelque « Baraka » par les insoumis, eux-mêmes ! Saura-t-on jamais si les tireurs n’hésitaient pas à viser un officier d’une telle bravoure qui, de plus, s’était fait connaître, en tant que commandant du territoire de Riçani, comme un chef juste, ferme et bon? Ayant reçu l’ordre de laisser sa tenue éclatante, il obéit. Et, ce jour-là, où perdu dans la masse des uniformes kaki il allait à l’assaut, il tomba au champ d’honneur ! Enfin, l’extrême pointe marocaine au sud fut réduite par l’action combinée des généraux Giraud et Catroux, des colonels Marratuech et Trinquet, en même temps que le général de Loustal pacifiait définitivement le Tadla. Les dernières zones dissidentes avaient disparu.
Dernière édition par Pierre AUBREE le Lun 23 Nov - 11:39, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:54 | |
| page 158 - La casbah de Belkacem N’Gadi servit de poste provisoire à nos troupes lorsque leur avancée vers le Sud les conduisit d'Erfoud à Riçani. C'est le dernier territoire que commanda le prestigieux capitaine de Bournazel, tombé héroïquement au Djebel Sagho.
Désormais, le Maroc pouvait s’engager sans appréhension, dans la seule voie du progrès économique et social.
A ce moment, et comme s’il eût attendu que la paix totale régnât sur ce Maghrib qu’il avait tiré de sa demi-barbarie, le Maréchal Lyautey s’éteignit dans son domaine lorrain de Thorey. Conformément au vœu qu’il avait exprimé, sa dépouille fut transportée, l’année suivante, au Maroc. Elle reçut, au cours du plus long des cortèges funèbres qu’on ait connus, les hommages des Gouvernements français et marocain, et les honneurs des escadres française, anglaise, italienne et espagnole.
Il est, désormais, sur la colline résidentielle de Rabat, une « koubba » à tuiles vertes, toute simple, presqu’humble, n’était la verdure somptueuse ...
Dernière édition par Pierre AUBREE le Lun 23 Nov - 11:43, édité 1 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:55 | |
| page 159 - La sobriété et les faibles proportions de cette « koubba », qui contient les restes de Lyautey, correspondent au sentiment chrétien de l'humilité. En réalité, cest tout le Maroc, qui fait au grand Français un tombeau non-pareil.... qui l’entoure et le clair soleil qui fait souvent irradier les quatre pans de son toit de mille éclats. Sur la dalle intérieure une inscription, en grandes romaines majuscules, reproduit l’épitaphe que le Maréchal composa lui-même : CI-GIT HUBERT, GONZAGUE LYAUTEY, NÉ CHRÉTIEN, MORT EN CHRÉTIEN, QUI DÉSIRA REPOSER DANS CETTE TERRE MAROCAINE AU MILIEU DE SES FRÈRES MUSULMANS QU’IL AVAIT TANT AIMÉS! Paris, août 1936
Dernière édition par Pierre AUBREE le Lun 23 Nov - 11:48, édité 2 fois | |
| | | Pierre AUBREE Admin
| Sujet: LE MAROC, R. Thomasset. Dim 22 Nov - 11:56 | |
| page 160 - Tout le long de l'oued Ziz, un des « fleuves des sables », ainsi nommé parce qu'il va se perdre dans les solitudes du Sahara, de nombreuses et importantes casbahs de pisé jalonnent la route. Celle de Kerrando, que l'on voit ici, est commandée par un jeune caïd, Addi.TABLE DES MATIÈRES CHAPITRE I. — LE RETOUR DE JL'BA II 7 CHAPITRE II. — L’AGONIE DE VOLUBILIS 15 CHAPITRE III. — Abou Yazid, l’homme A l’ane 25 CHAPITRE IV. — LA NAISSANCE DE Fês 33 CHAPITRE V. — L’APPEL DE SEVILLE 48 CHAPITRE VI. — L’APOSTROPHE DU « MADHI » 61 CHAPITRE VII. — CHELLA 77 CHAPITRE VIII. — L’AVENTURE PORTUGAISE 85 CHAPITRE IX. — Moulât Ismail, le ROI NEGRE 102 CHAPITRE X. — LA CASQUETTE DU PERE BUGEAUD 115 CHAPITRE XI. — LE bombardement de Casablanca 128 CHAPITRE XII. — Itto et Moha ou HAMMOU le Zaiani 139 CHAPITRE XIII. — LE Maréchal bâtisseur d’empire 148 Nousdevons de très vifs remerciements à ia Résidence Générale du Maroc (service de presse), qui nous à communiqué de nombreux documents photographiques. Printed In France Imprimerie spéciale de la Librairie Fernand Nathan, Paris. ******************************
Fin de la présentation de l'ouvrage
LE MAROC
de R. THOMASSET
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